Master AIRE, École doctorale FIRE, EURIP : des programmes académiques salués par les rapports d’évaluation de l’ANR et du Hcéres
Interdisciplinarité, enjeux de durabilité, apprentissage par la recherche, innovation, accompagnement et internationalisation. Des points forts qui marquent l’identité de l’Institut.
04 10 2024
Master AIRE, École doctorale FIRE, EURIP : des programmes académiques salués par les rapports d’évaluation de l’ANR et du Hcéres

Les évaluations récentes réalisées d’une part, par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres), qui a qualifié le programme quinquennal du Master AIRE et de l’École doctorale FIRE, et d’autre part, par l’Agence Nationale de la recherche (ANR), qui a analysé le bilan mi-parcours de la création de l’école graduée EURIP qui associe ces deux entités, convergent. La singularité et l’importance de l’interdisciplinarité, la prise en compte des enjeux de durabilité dans les maquettes pédagogiques, l’excellence du volet recherche des formations, les méthodes d’apprentissage innovantes ancrées dans le réel, l’accompagnement individualisé des étudiant·es ou encore l’internationalisation des parcours sont soulignés. Des points forts qui marquent l’identité de l’Institut, socle et tremplin à notre ambition de construire une université planétaire.

L’interdisciplinarité comme marque de fabrique

Avec le Master Approches Interdisciplinaires de la Recherche et de l’Enseignement (AIRE) et l’École doctorale Frontières de l’Innovation en Recherche et Éducation (ED FIRE), le Learning Planet Institute et ses partenaires universitaires – Université Paris Cité (UPCité) pour le premier et, UPCité et université Paris Sciences et Lettres (PSL) pour la seconde – offrent aux étudiant·es des formations inédites qui intègrent l’interdisciplinarité à la fois dans leurs finalités et dans leurs contenus. Ainsi, dans son rapport, le Hcéres met en avant la singularité du statut dérogatoire de l’ED FIRE qui bénéficie d’une habilitation pour 22 des 24 spécialités de l’European Research Council : « UPCité dispose d’un levier original et remarquable en matière d’interdisciplinarité. En effet, cette formation doctorale s’appuie sur son statut dérogatoire pour promouvoir, construire et porter des sujets de thèse interdisciplinaires. » 

© Quentin Chevrier

Un fort adossement à la recherche

Autre particularité soulignée dans les rapports : la place conséquente accordée à la formation à et par la recherche. Nos programmes académiques y consacrent en effet un volume d’heures total de 55% côté Master et de 300 heures côté École doctorale, ce qui est bien plus élevé que les réglementations en vigueur. Cette exigence s’incarne notamment à travers la volonté des équipes pédagogiques de l’Institut de faire des ponts entre les deux cursus via l’École Universitaire de Recherche Interdisciplinaire de Paris (EURIP) : « Des activités communes master-doctorat sont mises en place et facilitent la poursuite en thèse de certains étudiants du Master AIRE. » À noter également la place réservée par l’Institut à la formation à la science ouverte.

Les enjeux durables au coeur des enseignements

Défi stratégique pour un grand nombre d’établissements de l’enseignement supérieur, l’enseignement aux enjeux durables reste encore trop rare dans le paysage des offres de formation : « Les thématiques touchant au développement durable et au changement climatique et écologique […] sont peu présentes dans les formations de master, avec cependant quelques exceptions (e.g. master Approches interdisciplinaires de la recherche et de l’enseignement (AIRE) […] » et aussi « […] les démarches en faveur de la prise en compte des enjeux du développement durable, que ce soit dans la sélection des sujets de thèse ou dans la formation des doctorants, sont peu développées par les formations doctorales, en dehors de quelques-unes, celles relevant du périmètre des ED FIRE […] ». En proposant des cours sur la durabilité ou en sélectionnant des sujets de thèse en rapport avec les enjeux durables, le Learning Planet Institute fait donc office de précurseur. 

Des méthodes pédagogiques créatives

Par l’intégration de méthodes d’apprentissage innovantes – par les pairs, par projets, par la recherche, par le prototypage d’outils et par la co-construction des programmes – le Master AIRE et l’École doctorale FIRE favorisent l’autonomisation des étudiant·es et renforcent leur capacité réflexive. Le rapport sur le Master AIRE précise qu’il « permet aux étudiants de maîtriser des concepts pour les traduire sous forme de prototypes afin de favoriser des expérimentations dans des domaines d’innovation (réalité virtuelle, réalité augmentée, robotique, intelligence artificielle (IA), apprentissage automatique). », et que « L’environnement de l’Institut, avec ses salles équipées de systèmes de vidéoconférence, de réalité virtuelle et son fablab favorise la mise en œuvre de projets individuels ou par groupe basés sur la résolution de défis. »

© Antonin Weber / Hans Lucas

Un environnement favorable au développement d’une communauté

Le campus durable sis rue Charles V, à Paris, offre un cadre propice aux échanges entre pairs. Le Hcéres note que « Quelques ED ont organisé des espaces dédiés, lieux de travail, mais aussi de convivialité afin de favoriser le développement du lien social entre doctorants (FIRE). […] Cet hébergement au LPI donne une identité claire à l’ED et permet de créer un esprit de communauté, même pour des doctorants appartenant à des équipes d’accueil venant de divers horizons. »

Un accompagnement individualisé et bienveillant

De la sélection des dossiers au suivi après la diplomation, les équipes pédagogiques de l’Institut accompagnent les étudiant·es tout au long de leur parcours. 

Le comité d’experts du Hcéres souligne « le cas particulier de l’ED FIRE, qui met en place une procédure de sélection très précise et de grande qualité : le conseil de l’ED sélectionne les dossiers des candidats en vue des auditions réalisées par un collège d’experts internationaux. Ces derniers proposent un classement et des recommandations et la décision d’acceptation revient au conseil de l’ED. Le collège d’experts communique ensuite un rapport individualisé à chaque candidat. » Ils mentionnent également le fait que « Les doctorants sont suivis tout au long de leur parcours par un comité de suivi individuel (CSI) comprenant les deux directeurs de thèse ainsi que deux tuteurs possédant des expertises complémentaires permettant d’assurer le caractère réellement interdisciplinaire du projet de recherche. »

Côté Master, le rapport insiste sur« [l’]analyse [de] l’insertion professionnelle et la poursuite d’études de ses diplômés, à partir des enquêtes de suivi de l’insertion professionnelle ».
Par ailleurs, l’accompagnement des étudiant·es se caractérise aussi par l’attention portée à l’inclusion et au bien-être notamment des doctorant·es : « La formation doctorale a développé différents dispositifs d’accompagnement et d’aménagement du parcours des doctorants pour tenir compte de la diversité des candidats. Des mesures spécifiques sont prévues en particulier pour la validation des acquis de l’expérience (VAE) ainsi que pour accueillir les doctorants en situation de handicap. Les comités de suivi portent également une attention au bien-être des doctorants […] ».

© Quentin Chevrier

Une dimension internationale plébiscitée

Chaque année, entre 7 et 19 étudiant·es intègrent le Master AIRE via des partenariats avec des universités étrangères telles que Tsinghua University en Chine et/ou l’octroi de bourses permettant la mobilité (Fondation Bettencourt Schueller, SMARTS-UP, EURIP). L’engouement pour la formation est grandissant : en 2019-2020, les étudiant·es étranger·ères représentaient 58 % des effectifs de M1, 77 % en 2020-2021 et 78 % en 2021-2022. Les enseignements disciplinaires dispensés intégralement en anglais participent à cette attractivité, la formation permettant « aux étudiants d’acquérir des compétences linguistiques utiles à leur insertion professionnelle ou à leur poursuite d’études. »

Même constat des experts du Hcéres pour l’ED FIRE qui, « grâce au Learning Planet Institute, offre une dotation ‘mobilité’ à tous ses doctorants […] dans le cadre des différents programmes destinés à les financer (IdEx, SMARTS-UP) » et finance « la participation à des conférences nationales ou internationales ou un séjour de longue durée dans un laboratoire international. »

Le collège d’experts internationaux de l’ED, les liens étroits de la direction avec le projet d’université européenne Circle U. sur les nouvelles modalités de formation, tout comme la mise à disposition d’un « service d’accompagnement des doctorants internationaux pour les questions administratives et logistiques » sont autant de critères qui participent à l’attractivité de nos deux parcours académiques.

Des formations ancrées dans une réalité professionnelle

Approche par compétences, mise en place de portfolios, ouverture à l’alternance, Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) : les rapports démontrent l’importance pour le Master AIRE et l’ED FIRE de préparer les étudiant·es à l’insertion professionnelle et à l’entrepreneuriat. Ainsi, le Master propose des stages relativement longs (21 semaines en M1 et 39 semaines en M2) au sein de laboratoires de recherche et entreprises ou des périodes d’alternance, et octroie un nombre conséquent de crédits European Credit Transfer and Accumulation System (ECTS) aux stages, alternances ou projets personnels (54 crédits sur les 120 requis pour valider un Master) et à des Unités d’Enseignement liées à l’entrepreneuriat et la gestion de projet (14 crédits).

L’ancrage territorial et les liens du Learning Planet Institute avec des partenaires de tous horizons sont également salués : « Le Master AIRE prend en compte les besoins sociaux, économiques et culturels du territoire comme en atteste la participation d’acteurs sociaux et économiques de la mairie de Paris au conseil pédagogique de l’école graduée et l’intervention de 37 professionnels au sein de la formation pour un volume horaire de 433 h. » Mais aussi : « La formation doctorale s’intéresse à la valorisation du doctorat dans une perspective académique et professionnalisante. L’ED FIRE tisse des liens forts avec des partenaires non universitaires qui financent un nombre important de bourses de doctorat. La prise en compte des besoins socio-économiques dans la formation doctorale est excellente et se manifeste à travers de nombreuses actions concrètes : financement des thèses par des start-ups, des fondations et des entreprises privées, présence des acteurs du monde socio-professionnel au conseil de l’école doctorale, diffusion d’offres d’emplois par l’ED par e-mail ou via ses réseaux sociaux, formations transversales, clubs scientifiques, etc. »  

Ces dynamiques partenariales sont également soulignées dans le rapport de l’ANR sur la création de l’école graduée EURIP : « Le programme EURIP a pris un élan considérable, à en juger par exemple par […] les partenariats tant en France qu’à l’étranger, le nombre croissant de mentors dans les institutions partenaires qui font maintenant partie d’EURIP. […] EURIP dispose également d’un programme d’entrepreneuriat […] » 

Outiller et accompagner les étudiant·es tout au long de leur formation académique pour qu’« ils/elles deviennent non pas les meilleur·es étudiant·es du monde mais les meilleur·es étudiant·es pour le monde » (François Taddei, fondateur et président du Learning Planet Institute) est un enjeu fondamental pour l’Institut. Les résultats extrêmement positifs des évaluations du Hcéres et de l’ANR saluent le travail mené par les équipes pédagogiques depuis plusieurs années, confortent notre vision et nous encouragent à affirmer que la particularité de nos formations sert la construction d’un monde durable. Prochain horizon : la création d’une université planétaire.


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